Internet et la 3° Révolution Industrielle

Publié le par tpe-microprocesseur-2011.over-blog.com

La 3° Révolution industrielle depuis la fin du XX° siècle


Une nouvelle vague d’innovation. Le retour à une croissance plus forte après le ralentissement des années 1970-1995 se réalise en parti grâce à la mise sur le marché de nouveaux produits issus de la R&D (Recherche et Développement : activité de production de connaissance orientée vers la découverte et la mise sur le marché de nouveaux produits (D) et les combinant. La R&D se fait dans le cadre d’équipes de chercheurs dont l’activité est orientée et financée par des entreprises ou l’Etat). C’est la 3° Révolution industrielle fondée sur des secteurs comme le nucléaire ou la bio-industrie (branche industrielle issue de la R&D en biologie).


L’informatique. Depuis les premiers ordinateurs (ENIAC), l’informatique a fait des progrès décisifs. Les technologies de l’information et de la communication, arrivées à maturité dans les années 1990, révolutionnent tous les secteurs y compris le tertiaire resté jusque-là une activité de main-d’œuvre. Exemple : les distributeurs automatiques de billets remplaçant les guichetiers de banque. Les innovations se multiplient dans le domaine des télécommunications avec internet et le téléphone mobile.


Une société de communication ? Les répercussions de ces innovations dans tous les domaines sont telles que l’on parle depuis les années 1990 d’une société de « communication » ( ou de « l’information ») qui aurait remplacé la société industrielle.

 

Internet


Internet est un réseau informatique mondial constitué d'un ensemble de réseaux, qu’ils soient nationaux, régionaux ou privés, qui sont reliés par le protocole de communication, et qui coopèrent dans le but d'offrir une interface unique à leurs utilisateurs.


L'ambition d'Internet peut se définir en une phrase : « relier entre eux tous les ordinateurs du monde ». Internet est un système mondial d'échange de documents électroniques : textes, fichiers, images, sons et séquences audiovisuelles. C'est l'alliance de l'informatique et des télécommunications : la « télématique » au véritable sens du terme. Les utilisateurs d'Internet sont désignés par le terme « d'internautes », synonyme de « cybernaute », de « surfer » ou de « net surfer ». Quant aux informations du réseau, elles sont consultables à partir de "lieux" que l'on appelle les sites Internet.


Un réseau d'abord militaire

 

Pour un grand nombre de personnes, quand on pense à 1969, ce sont les images de Woodstock qui viennent à l'esprit ou de la démission du président de Gaulle. Mais pour les internautes, 1969 est l'année de la naissance du Net.


Tout commença par la création d'une norme de communication à toute épreuve : le TCP/IP. Celle-ci découpe les messages en paquets qui partent dans toutes les directions avant de se recomposer à l'arrivée. Une idée de géniale, mise au point sur la demande du Pentagone à l'époque de la guerre froide et qui s'est développée de manière féconde et exponentielle. En effet, le gouvernement américain, depuis les années 50, se demandait comment protéger l'appareil d'Etat contre une éventuelle attaque nucléaire soviétique.


C’est la Rand Corporation, « LE » groupe d'experts de la guerre froide qui développa le projet. C’est en 1964 que Paul Baran, un chercheur, propose de mettre en place un réseau de communication qui n'aura aucun centre. Si ledit réseau avait eu un point névralgique, un cœur où auraient été centralisées toutes les décisions, les Soviétiques y auraient certainement pointé suffisamment de missiles pour le détruire.


Il a donc été suggéré de mettre en place une série de nœuds (nodes), tous égaux et tous reliés les uns aux autres, de telle sorte que même si une partie d'entre eux était détruit, le réseau resterait fonctionnel.


C'est une agence du ministère américain de la Défense, l'Advanced Research Projects Agency (Arpa), qui au début finance la mise en place des premiers pans de ce réseau décentralisé qui devait relier des chercheurs des universités, de l'industrie et du ministère de la Défense.

C’est donc en décembre 1969 que nait l'ArpaNet, constitué de quatre noeuds (trois en Californie et un à Sak Lake City).


Et scientifique


Originalement, le réseau était censé permettre aux chercheurs de l'Arpa de faire de très sérieux calculs à distance, sur des logiciels qu'ils ne possédaient pas, mais que leurs collègues, de l’autre côté du pays, pouvaient avoir sur leurs ordinateurs.


Cependant, dans les années 1970, les chercheurs branchés sur l'ArpaNet ont trouvé une nouvelle utilité au réseau. Ils se sont mis à correspondre avec leurs collègues, sur leurs travaux de recherche puis, peu à peu, les amitiés se formant, le réseau a servi à échanger des conseils plus personnels jusqu'aux dernières blagues sur Richard Nixon...


Rapidement, l’heureuse nouvelle s'est propagée. Les universités se sont progressivement reliées au réseau, chacune devenant un nouveau noeud et, profitant de l'occasion, publiait les travaux de ses chercheurs sur son répertoire FTP (File Transfer Protocol).


Au fil des années, l'Arpa perd petit à petit le contrôle sur le développement du réseau. Des chercheurs de tous les pays de l'OTAN rejoignent leurs homologues américains. En 1983, ArpaNet se détache du reste du réseau, qui, devient Internet, International Network ou Interconnected Network. Dès lors, c'est la National Science Foundation (NSF) américaine qui finance ce qu'on appelle le backbone, la moelle épinière du réseau. Puis, d'autres agences, comme la Nasa ou les agences de recherche des autres pays, jusqu'à des entreprises, comme AT&T branchent leurs propres réseaux de communication à ce backbone.


Le boom du Net


C'est dans les années 1990 qu'Internet s'est imposé au grand public par la grâce d'un système de consultation aisé : le World Wide Web (WWW). Le nombre d'ordinateurs hôtes sur le réseau double chaque année jusqu'en 1994, avant de connaître une croissance exponentielle dès 1995. Le nombre d'utilisateurs oscillerait maintenant entre 90 et 120 millions, quant aux sites consultables, ils dépasseraient les 1 000 000 à comparer aux 20 000 services 3615 consultables via Minitel !


Entre temps, sont apparus Mosaïc puis Netscape Navigator, les premiers logiciels de circulation, encore appelés viewers ou browsers. Le grand public s'empare du Net. Les systèmes de recherche font leur apparition, notamment le désormais célèbre Yahoo!


Par millions, les utilisateurs d'ordinateurs équipés de modems ont découvert qu'ils pouvaient accéder à l'information désirée d'un simple clic de souris. A la façon d'une télévision dont les programmes seraient d'une telle variété que chacun puisse y trouver son bonheur, le “Web” ne semble effectivement connaître aucune limite. Le réseau, limité au départ aux universitaires américains, a donc naturellement connu une incroyable expansion. Internet et le World Wide Web sont devenus les nouveaux standards d'une informatique qui n'en avait jamais eu jusqu'alors.


Non content d'offrir au monde la plus vaste bibliothèque de textes, de sons et d'images de tous les temps, ils deviennent le support implicite de nombreuses applications futuristes : visiophonie, commerce électronique, jeux multi-utilisateurs... Personne n'avait prévu une telle explosion et nombreux sont les spécialistes qui s'accordent à dire que nous n'avons encore rien vu. Si l'on peine à imaginer des frontières à Internet, c'est sans doute parce que, pour la première fois, chaque utilisateur peut devenir un émetteur d'information – et non plus seulement un consommateur. Quel système peut se targuer d'accueillir un tel potentiel de créativité ?


Internet devient donc le premier réseau de diffusion d’information et marque le début d’une nouvelle société de communication.

 

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